Les ailerons prirent des dimensions impressionnantes avant la réglementation de leur hauteur et leur largeur. Ici, Graham Hill dans sa Lotus, en 1968.

Source : Http://www.ddavid.com/formula1


Sur le schéma ci-dessus, on a représenté deux molécules d'air, A et B qui se présentent ensemble devant une lame d'un aileron de la voiture. L'une, la A, passe par en haut, et l'autre, la B, passe par en-dessous. Bien que le chemin de la molécule B soit plus long, les deux molécules se présentent ensemble à la sortie de l'aileron, ce qui prouve que la molécule B s'est déplacée plus vite que la A, créant ainsi une dépression qui génère de l'appui.


L'aileron procure plus d'appui à la voiture, lui permettant de passer plus vite dans les virages: c'est la déportance. L'appui progresse en fonction du carré de la vitesse, soit environ 150 kg à 100 km/h, 600 kg à 200 km/h et plus de 1,5 tonnes à 300 km/h. Ces valeurs sont bien évidemment en fonction de l'angle de braquage de l'aileron.


Source : http://nico.oxyd.net/Formule1/texte/technique/aero.htm

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© Didier Beaudoin, 2001.